Le transport actif se définit comme étant l’utilisation de sa propre énergie pour se rendre d’un endroit à un autre. Il privilégie les modes de déplacement non motorisés, tels que la marche et le vélo. Pour les usagers du train, du métro ou de l’autobus, le transport actif s’incorpore ordinairement au transport collectif, une pratique appelée le cocktail transport. 

Lutter contre l’anxiété

La conjoncture économique actuelle, ainsi que la lutte aux changements climatiques provoque de l’anxiété chez certain.e.s citoyen.ne.s. La mobilisation collective vers le transport actif pourrait potentiellement permettre de réduire non seulement l’anxiété chez les utilisateur.trice.s, en raison de la pratique de l’activité physique et du fait de profiter du grand air. De même, en utilisant moins d’essence, les usagers réduisent leurs dépenses de carburant, ce qui permet de réduire l’anxiété liés à la situation économique. Finalement, pour les gens souffrant d’anxiété liée à l’environnement, réduire son empreinte carbone pourrait potentiellement, diminuer le niveau d’anxiété.

Alléger les finances

Les dépenses de transport représentent la 2e dépense importante pour les ménages au Québec. Après le logement, qui peut représenter jusqu’au tiers des dépenses de certains ménages, environ 18% des revenus sont consacrés à la mobilité. Intégrer le transport actif à ses habitudes de déplacement, va être une bonne option dans la saine gestion du portefeuille. Non seulement le transport actif permet-il d’économiser sur l’essence, les frais de stationnement et les frais d’entretien du véhicule, mais il est aussi, source de bien-être et plusieurs adeptes du transport actif ont rapporté avoir une meilleure santé depuis qu’ils le pratiquent, et par conséquent, avoir moins d’absentéisme au travail. Le calcul est simple à faire : intégrer davantage le transport actif dans ses habitudes de déplacement de proximité est une excellente façon d’économiser. Afin d’avoir une idée claire des sommes consacrées au transport, certains sites web, dont celui de la CAA Québec, proposent des calculateurs.

Des bienfaits pour la collectivité

Qui dit voitures à essence, dit empreinte carbone élevée, mais il faut également prendre en compte le coût social lié à leur utilisation.

Selon l’organisme Équiterre, la quantité de CO2 émise par un véhicule parcourant 20 000 km annuellement serait d’environ 4 tonnes de CO2, selon le type de véhicule. Près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre de la province, seraient attribuables au secteur des transports. Ce sont des facteurs non négligeables, considérant le fait que le CO2 a des impacts sur l’environnement, mais aussi sur la santé de la population.

Accessible à tous

Le transport actif n’est pas que l’apanage des grands sportifs et des travailleurs. Ce dernier peut s’adapter non seulement, à la forme physique et aux préférences de ses adeptes, mais aussi à l’âge. D’ailleurs, l’engouement croissant des aînés pour le vélo électrique démontre bien ce fait. Il n’est pas non plus obligatoire de faire uniquement du transport actif. On peut très bien l’utiliser seulement pour quelques portions d’un trajet. On peut le pratiquer seulement quelques jours par semaine ou seulement durant la belle saison ou encore, stationner la voiture plus loin ou descendre quelques stations de métro avant notre station habituelle et en profiter pour se déplacer à pied. Tout est question de vos dispositions et de vos préférences.

Martine Dallaire, B.A.A.

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