L’intelligence émotionnelle (IE) est l’un des outils les plus puissants pour le succès non seulement dans les relations humaines, mais aussi dans le monde professionnel. Notre réussite professionnelle dépend moins de notre Quotient intellectuel (QI) ou de nos diplômes que de notre savoir-faire émotionnel, affirme le psychologue américain Daniel Goleman dans son livre L’intelligence émotionnelle. Mais, les émotions ont-elles un impact sur la productivité et la collaboration? Quelles compétences émotionnelles sont nécessaires pour la réussite des entrepreneurs?

Les employés et les gestionnaires sont ballottés par des émotions incontrôlables et sont perturbés par les changements sociaux et technologiques (Internet, le courrier électronique…) qui créent une distance et mettent en cause les liens émotionnels traditionnels. Ainsi, l’IE représente pour de nombreuses personnes une notion floue et la raison continue à voler la vedette aux émotions.

Au travail, l’intelligence émotionnelle compte plus que le QI, affirme l’économiste français Emmanuel Petit dans son ouvrage Économie des émotions. Selon lui, des sociologues ont démontré qu’une partie du travail effectué est de nature émotionnelle. Par exemple, on attend d’un développeur d’affaires qu’il montre de l’enthousiasme pour les produits qu’il vend, d’un patron qu’il sache galvaniser ses salariés, etc. L’envie est sans doute l’une des émotions les plus influentes. Par exemple, pour un individu, le plus important n’est pas de voir son revenu croître, mais de le voir progresser par rapport à celui des personnes qui sont dans la même catégorie de revenus.

Par conséquent, les employés et leurs gestionnaires doivent disposer de toute série de compétences, dont certaines sont basées sur l’intelligence et d’autres uniquement sur les émotions. Ils doivent accepter de partir dans des zones inconnues, de sortir de leurs zones de confort. L’impact des émotions dans l’entrepreneuriat, par exemple, est relativement nouveau. D’où la nécessité de les intégrer dans l’accompagnement des entreprises, notamment au moment de leur lancement ou lors de fusions ou transmissions. Car, l’IE est une forme d’intelligence qui suppose la capacité à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre eux et à utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes et gérer les conflits. Elle se développe avec le temps et il est possible de l’améliorer par la formation ou la thérapie. Les compétences émotionnelles ne sont pas des talents innés, mais plutôt des capacités apprises qu’il faut développer afin de parvenir à un rendement exceptionnel.
Pour atteindre le succès, les personnes émotionnellement intelligentes ne badinent jamais avec :

1. l’auto-validation : elles savent comment marquer une pause avant de prendre une décision importante.
Elles sont également très confiantes et elles prennent leurs décisions qu’elles assument par la suite.

2. l’objectif final: elles gardent toujours un œil sur la grande image.
Lorsque vous maintenez le but final dans le haut de votre esprit, il est plus facile de gérer les problèmes de votre projet, négocier avec un client difficile, créer des partenariats gagnant-gagnant, et de concentrer votre énergie sur ce qui est réellement important. Il ne faut surtout pas se laisser distraire par toutes les tracasseries que vous rencontrez en route.

3. Le nettoyage des toxines : le succès se nourrit de la bonne énergie et les gens négatifs peuvent détruire une voie de succès. Les gens qui réussissent savent qu’il y a assez de gens positifs dans le monde et qu’il n’y a pas un vrai besoin de gaspiller une énergie précieuse pour gérer ceux toxiques.

4. La connexion : quand une relation se termine, ça ne signifie pas que vous devez effacer cette page ou cette personne de votre livret. Les gens émotionnellement intelligents font tous les efforts pour garder la connexion/relation active et positive.

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