Quelle qu’en soit la cause, nombreux sont les salariés qui ont déjà subi un congédiement ou une mise à pied, les contraignant à chercher un nouvel emploi ou à se réorienter professionnellement, plus par dépit que par choix. Évidemment, personne ne souhaite se trouver dans cette mauvaise situation, puisqu’une perte d’emploi emporte souvent avec elle, du stress physique et financier.

Perdre son boulot, une épreuve franchissable
La perte d’un emploi ne doit systématiquement pas devenir synonyme d’échec. Il faut cesser d’éprouver de la culpabilité, dans un premier temps surtout, si la situation provint d’un facteur externe. Si c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, cela ne relève pas de l’impossible. Être viré pourrait même être bénéfique. Rien ne vous indique que vous ne trouverez pas un nouvel emploi équivalent, ou même meilleur dans les prochains mois. Vous ne serez ni le premier ni le dernier à qui ce revers arrive, puisqu’une carrière est parsemée de doutes, d’embûches et de questionnements.

Comment surmonter le choc de la mise à pied ?

Peu importe la raison de votre mise à pied, vérifiez d’abord vos droits en vertu des lois, des normes et de votre convention collective, si vous êtes syndiqué. Pour ce faire, vous devez connaître les raisons ayant mené à votre congédiement, votre statut d’emploi, la durée de votre prestation de travail, votre contrat et votre droit à une indemnité de départ. Ceci vous permettra de connaître vos droits et de vous protéger. Si vous pensez que vos droits ont été bafoués, n’hésitez pas à contacter un avocat ou un organisme gouvernemental de protection des travailleurs comme la CNESST ou votre syndicat.

Vous devez également savoir que le gouvernement fédéral offre des prestations d’assurance-emploi pour vous permettre d’amortir le choc financier d’une perte d’emploi en cas de congédiement ou de mise à pied. Celles-ci peuvent égaler 55% de vos revenus bruts pendant une durée de 14 à 45 semaines.

Établir une stratégie de recherche d’emploi pour mieux cibler

Il est possible de tirer profit d’une mise à pied, pour autant qu’on sache comment s’y prendre. Prenez le temps de faire la liste de vos forces et faiblesses de façon honnête et dressez la liste de vos bons coups dans chacun des emplois que vous avez occupés. À la suite de cette petite introspection, il est recommandé de retravailler son curriculum vitae et sa lettre de présentation. Cela permettra de réviser votre stratégie de recherche d’emploi. Ces tâches peuvent prendre un certain temps, mais vous aideront à mieux choisir les emplois pour lesquels vous postulez. De même, vous serez davantage prêt lorsque vous serez convoqué en entrevue, puisque vous aurez travaillé sur vos forces, vos faiblesses, vos bons coups et vos intérêts.

Il ne faut pas être tenté de dissimuler un congédiement
La première règle en matière de recherche d’emploi demeure l’honnêteté. Il ne faut jamais dissimuler le fait d’avoir été congédié, car un potentiel employeur pourrait demander des références et cette information, car si votre congédiement revient à la surface, vous perdrez toute crédibilité. Expliquez les raisons de votre congédiement sans donner tort à votre ancien employeur. Mieux vaut dire la vérité et parler au je. Démontrez pendant l’entrevue, que vous souhaitez prendre un nouveau départ et aller de l’avant.

Ne postulez pas massivement

Ce n’est pas parce que vous avez perdu votre emploi que vous devez postuler à toutes les offres que vous trouverez. Sachez sélectionner les entreprises qui vous intéressent et les opportunités que vous jugez bonnes pour vous. Il est important aussi de personnaliser votre CV et votre lettre de présentation aux offres le plus possible. Postulez à tout va risque de rendre le processus plus long que vous ne croyez.

Le fait de concentrer votre énergie sur ce qui pourrait vous intéresser et ce qui peut être à votre portée peut vous aider à passer le cap. Ainsi, vous serez plus confiant durant l’entrevue et vous serez motivé davantage à vous refaire une place de choix au sein d’une entreprise.

En définitive, une mise à pied ou un congédiement n’est pas une fin de carrière, mais plutôt le début d’une nouvelle aventure professionnelle que vous abordez avec confiance et sans pression inutile. Ne dit-on pas, à tout malheur quelque chose est bon ?

Martine Dallaire, B.B.A

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