Subir un congédiement ou une fermeture d’entreprise entraîne généralement un sentiment d’insécurité. Il s’agit toutefois, d’un moment qui pourrait vous ouvrir à de nouvelles opportunités et qui pourrait même s’avérer salutaire. Tout dépend de votre façon de voir les choses.

Il est normal de subir un choc, lors d’une perte d’emploi. Toutefois, une fois la poussière retombée, l’employé congédié réalise souvent que son travail le rendait malheureux. Une raison de plus, de ne pas se laisser envahir par la déprime ou la détresse. Regardez plutôt le bon côté de cette expérience et élaborez un plan pour en tirer profit.

Faire le bilan

Une perte d’emploi est l’occasion de prendre un peu de recul et de faire un bilan. Une bonne façon de faire est de dresser une liste. De ce qui vous irritait dans votre ancien emploi et de ce que vous aimiez, vous vous rendrez probablement compte que ce dernier ne correspondait pas à vos valeurs. Faites ensuite la liste des emplois que vous avez occupés auparavant en y décrivant ce qui vous y rendait heureux. Cela vous aidera grandement à trouver un emploi possédant les mêmes caractéristiques. Puis, faites une dernière liste de vos valeurs et des compétences que vous souhaitez mettre à profit. Il s’agit d’un exercice qui vous aidera à dénicher un emploi correspondant davantage à vos attentes et dans lequel, vous serez davantage heureux, donc plus productif. Par exemple, si vous êtes plus heureux dans un milieu convivial, reluquez les offres d’emploi du côté d’une PME au lieu d’une multinationale.

Élargir ses connaissances

Si la raison de votre congédiement relève d’un manque de connaissances ou de compétence, pourquoi ne pas tenter de s’inscrire à un programme de formation afin de pallier à ces lacunes? Il peut être également intéressant de parfaire des connaissances déjà bien maîtrisées, en poussant un peu plus loin ou pourquoi pas, ne pas envisager une réorientation professionnelle si c’est votre profession elle-même qui vous rend malheureux? Il existe plusieurs programmes gouvernementaux à court ou long terme qui vous aideront à financer votre formation professionnelle.

Enrichir son expérience

Il arrive que le nombre d’années d’expérience requis pour passer à un échelon supérieur dans un domaine d’emploi vous empêche d’accéder à des postes beaucoup plus intéressants. Pourquoi ne pas profiter de cette période d’absence sur le marché du travail pour faire du bénévolat? Vous y acquériez une expérience supplémentaire et la possibilité d’apprendre de nouvelles tâches. Vous y ferez aussi en prime, de nouveaux contacts.

Élargir son réseau

Obtenir le soutien de votre entourage peut vous aider à rebâtir votre confiance. Les personnes qui croient vous en espèrent ardemment que vous dénichiez l’emploi qui vous convient le mieux. Elles sont les mieux placées pour défendre vos intérêts et même, être votre porte-parole. Passez en revue votre réseau de connaissances: membres de la famille, amis, anciens collègues, voisins, anciens collègues de classe, on connaît tous, pour la plupart un employeur qui cherche du personnel. Faites donc savoir à votre entourage que vous êtes activement à la recherche d’un emploi et il est fort probable que votre période de chômage sera beaucoup moins longue.

Prendre le temps de faire quelque chose qui vous plaît

Se réserver un moment quotidien pour faire une activité qui vous plaît vous procurera  l’énergie pour aller plus loin. Il peut s’agir de choses toutes simples comme lire un bouquin, méditer ou écouter de la musique. Vous reconnecterez ainsi, avec vous-même et garderez le moral.  Pourquoi ne pas vous adonner à un nouveau passe-temps?  Relever un nouveau défi personnel vous procurera un regain d’adrénaline qui vous poussera aussi à relever de nouveaux défis professionnels.

Garder la forme

Cela peut sembler un peu cliché mais l’activité physique génère des endorphines. Ces dernières déclenchent la bonne humeur. Même si le budget n’est pas au rendez-vous en cette période de chômage, il est toujours possible de chausser ses souliers de course ou de pratiquer une activité à la maison comme le yoga.  Vous gagnerez une meilleure humeur certes, mais votre nouvelle forme physique vous rendra fier et vous n’aurez pas à jongler avec les embouteillages et les horaires pour vous rendre au gym comme lorsque vous étiez actif sur le marché du travail.

Apprendre une nouvelle langue

La maîtrise d’une deuxième langue ou même d’une troisième, peut faire la différence entre décrocher un emploi et souvent, décrocher une promotion. Si vous possédez une bonne base dans votre langue seconde, vous pouvez facilement participer à des ateliers ou vous procurer un logiciel pour apprenants intermédiaires. Il est même possible de suivre une formation à distance. Si par contre, vous êtes néophytes, des cours en présence d’un tuteur seront nécessaires.

Joindre un club de recherche d’emploi

Un club de recherche d’emploi vous permettra de bénéficier de conseils dans la rédaction d’un curriculum vitae ou la passation d’une entrevue d’embauche. Il s’agit d’une bonne manière de briser l’isolement, mais cela vous pourrez aussi profiter du soutien d’autres chercheurs d’emploi et créer un nouveau réseau de contacts.  Un autre avantage indéniable d’un club de recherche d’emploi réside dans le fait que les intervenants possèdent un large cercle de connaissances au sein du marché de l’emploi local et régional et qu’ils connaissent probable3ment une opportunité qui vous permettrait de sortir de l’inactivité.

Ne pas lâcher prise

Si vous avez bien ciblé les emplois qui correspondent le mieux à votre profil et à vos attentes, il y a fort à parier que vous trouverez rapidement un poste qui vous rendra de nouveau heureux, mais surtout, il ne faut jamais lâcher prise

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