Présenté dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal, « Eau Argentée, Syrie autoportrait », de Wiam Simav Bedirxam et Ossama Mohammed est d’une telle intensité qu’il dérange dès les premières images qui témoignent de la guerre civile en Syrie. Images contre images, telle est la trame du film qui permet le dialogue entre Ossama et Simav. Ossama est un cinéaste Syrien qui est réfugié en France. Simav qui est d’origine Kurde témoigne, à partir de la ville de Homs, avec sa caméra des horreurs de la guerre.

Le temps est figé. C’est la désolation et les rescapés de la ville sont des âmes errantes. Ossama veut parler de ce qui se passe dans son pays et il repose sur les vidéos que lui envoie Simav pour faire ce documentaire qui traduit les horreurs de la guerre en Syrie. Les images des milles et un jour de guerre sont horribles comme le rappelle Ossama. Le cinéaste choisi ainsi de ponctuer son dialogue avec Simav avec des scènes de Corps déchiquetés, des vidéos d’enfants morts et des vidéos de tortures qui ont inondé Internet avec le drame Syrien. « Eau Argentée », c’est le portrait de ce qui reste en Syrie. Trois ans après le début de la guerre civile, on ne compte plus les morts et les mots manquent pour exprimer la douleur d’un peuple. Réda Benkoula (L’initiative)

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