« Le rêve de mon père », qui est publié chez KANA vient renforcer la collaboration entre l’éditeur et Taiyô Matsumoto qui signe dans ce 3e tome un nouveau chapitre de la vie du jeune Shigeo.

Depuis qu’il vit chez son père, Shigeo poursuit ses cours et passe son temps libre avec sa bande d’amis qu’il considère plus fréquentable que son père, Hanao. Ce dernier agit parfois de manière si spontanée que l’on pourrait dire qu’il a gardé une âme d’enfant. Shigeo, pense que son père vit d’affabulations et ne croit pas qu’un jour celui-ci puisse jouer du baseball au sein des Tokyo Giants.

Telle est l’histoire atypique que nous livre Matsumoto en construisant autour des personnages un univers inquiétant et souvent loufoque.

L’auteur ne veut omettre aucun détail et à travers le style de dessin qui le défini, il accentue les traits des visages des personnages en prenant soin d’accorder une importance aux dialogues qui sont directs et sans concession, à l’image de ce que peut être la vie qui ne fait souvent pas de cadeaux.

L’auteur ne fait pas dans l’enrobage au niveau du scénario et il se donne à fonds pour nous inviter dans l’univers de ses personnages au point de parcourir assez rapidement les 254 pages du manga et ce sans même s’en rendre compte.

C’est là toute la magie de l’œuvre de Matsumoto qui construit des univers bien à lui et que l’on adopte aussitôt où l’on y pénètre.

Réda Benkoula

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