Après 2 années complètes de télétravail, il est maintenant temps pour la plupart des travailleurs concernés, de reprendre le collier au bureau. Si le télétravail comportait son lot de défis, le retour en présentiel porte un coup dur au portefeuille des salariés, particulièrement en cette période inflationniste, en plus de gruger du temps. 

Le retour des frais de transport et de stationnement

Non seulement le télétravail nous a-t-il permis de gagner du temps de qualité en éliminant les déplacements, mais il nous a surtout permis de faire des économies appréciables en réduisant pratiquement à néant les coûts liés à l’essence et au stationnement. Cette baisse drastique des déplacements entre la maison et le boulot a permis aux ménages de consacrer le temps gagné au repos, aux loisirs ou aux tâches domestiques en plus de leur permettre de consacrer les sommes économisées à l’épargne, aux investissements, au paiement de dettes ou aux améliorations domiciliaires.

Les frais de garde

Pour certaines familles qui consacraient une somme appréciable au frais de garde en milieu scolaire, qu’il s’agisse de frais pour l’heure de dîner à l’école aux services de garde en milieu scolaire avant ou après l’école, le télétravail a également pu apporter une certaine forme de soulagement financier. D’une part, exit les frais de garde pendant la période où l’école à distance était en vigueur, mais la possibilité de faire des économies en allant chercher les enfants tout de suite après l’école ou de les y déposer juste avant que la cloche ne sonne, leur a permis de sauver une centaine de dollars par enfant mensuellement.

L’obligation d’investir dans sa garde-robe

L’un des avantages certains que comportait le télétravail fut sans contredit, le fait de pouvoir travailler habillé en mou. Le retour au boulot nous oblige donc, à adopter un code vestimentaire approprié à nos activités professionnelles. Outre ce fait, les tendances vestimentaires ayant quelque peu changé depuis, l’achat de fringues et chaussures s’avèrent donc indispensable, une dépense qui peut s’avérer plus ou moins coûteuse selon son milieu de travail. 

Les activités sociales au bureau et dépenses accessoires

Outre, le dîner au resto ou le 5 à 7 hebdomadaires avec les collègues, le retour en présentiel entraîne d’autres dépenses accessoires. Qu’il s’agisse du lunch qui s’avère plus coûteux que le repas du midi à la maison, le café matinal ou les grignotines de la machine distributrice, finissent par peser lourd dans le budget. Selon l’auteur de l’ouvrage L’effet Starbucks, il coûterait au minimum 730$ par année, à un salarié qui boit un café par jour sur les lieux de travail pour un café de base. Le montant annuel pourrait s’élever à près de 1500$ pour les cafés spécialisés.

La perte du crédit d’impôt pour télétravail

Finalement, il ne faut pas négliger l’impact du crédit d’impôt non remboursable pour le télétravail. Pour les télétravailleurs optant pour la méthode simplifiée, cela représente un montant maximum de 500$ par année et l’économie pourrait s’avérer encore plus avantageuse pour ceux qui optent pour la méthode complexe, pour autant qu’ils aient toutes les pièces justificatives en leur possession. 

Martine Dallaire, B.A.A.

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