New York est une ville fascinante ! Non seulement elle ne dort jamais, mais en plus elle donne l’illusion que tout est possible. Il n’est pas étonnant d’ailleurs qu’elle soit un carrefour important de la finance mondiale et un lieu de rencontre des cultures et de brassage entre la misère et la richesse. New York inspire forcément le monde des arts, du cinéma, du théâtre et de la bande dessinée américaine et son univers des Comics avec la liste interminable des super-héros qui volent inlassablement au secours de la cité.

La ville est aussi une source d’inspiration pour des auteurs européens qui permettent aux lecteurs de découvrir la ville à travers une perspective nouvelle et des récits emplis d’authenticité. Par-delà les artifices et la fantaisie, nous avons choisi une sélection d’œuvres qui décrivent New York et qui méritent d’être lus :

Giant

Édité aux éditions Dargaud, Giant est le surnom d’un homme au physique imposant qui travaille dans la construction. Derrière cette allure austère, Giant vient en aide à Mary Ann, la jeune veuve de l’un de ses collègues à qui il envoie de l’argent. L’entre-deux guerres est une occasion pour le franco-canadien Mikaël de conter une histoire qui s’étend sur deux tomes et qui nous fait découvrir la Grande Pomme du haut de ses gratte-ciels. Publiés entre 2017 et 2018, les deux volumes ont été primés respectivement du Prix BD RTL en 2017 et le Prix Albéric-Bourgeois en 2019.

Bootblack

Après avoir réalisé Giant, le bédéiste Mikaël a publié chez Dargaud, l’histoire de Altenberg Ferguson, un jeune new yorkais de 10 ans, qui après avoir perdu ses parents, devient un bootblack (cireur de chaussures) pour se nourrir. Six ans plus tard, il traine avec ses amis et il est amoureux de Maggie. Le regard de Al est celui d’un jeune des bas-fonds de New York de la dépression à la fin de la seconde guerre mondiale. La bande dessinée a été publiées en deux tomes en 2019 et 2020.

Gentlemind

Gentlemind est l’histoire de Navit, une jeune artiste qui hérite d’un journal de charme suite au décès de son riche époux. Dotée d’un grand sens des affaires, Navit fait preuve d’audace pour hisser le magazine parmi les meilleurs revues de New York durant la période des années 1940 et 1950. L’œuvre nous fait découvrir les paillettes de la ville et nous permet de nous imprégner de ses couleurs. Le premier tome est publié en 2020 chez Dargaud et il est signé par Juan Diaz Canales, le scénariste de Blacksad et Teresa Valero, tandis qu’Antonio Lapone est en charge du dessin. 

 

New York Cannibals

Dans New York cannibals nous sommes en 1990. L’officier Azami Tanaka recueille un bébé qu’elle trouve au milieu des ordures alors qu’elle tente de capturer des malfrats. La jeune femme, qui s’entraine fort pour garder la forme, ne passe pas inaperçue avec ses tatouages qui recouvrent son corps. Pavel son père adoptif, est rattrapé par son passé et la découverte de ce bébé embarque Azami dans une enquête qui implique le trafic d’enfants et du cannibalisme. Les auteurs de la Bande dessinée, Jerome Charyn et François Boucq, nous font découvrir New York et ses bas-fonds. Les deux auteurs qui se connaissent depuis plus de 35 ans ont déjà collaboré ensemble et viennent de publier chez Le Lombard ce récit qui s’inscrit comme une suite de Little tulip qu’ils avaient publié en 2014.

Réda Benkoula

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